EU-Grundsatzrede: Zeitenwende ohne Olaf Scholz

Deutsch:

Zur angeblichen Grundsatzrede von Bundeskanzler Olaf Scholz in Prag heute erklärt Dr. Nicolaus Fest, Leiter der AfD im EU-Parlament:

„Olaf Scholz hat eine Grundsatzrede gehalten, ohne Grundsätzliches zu sagen.

Statt zu den drängenden Problemen in der EU Stellung zu nehmen, wiederholte er das alte linke Mantra: Mehr EU, weniger nationale Souveränität, mehr Mitgliedsstaaten durch Erweiterungen, weniger Demokratie. Dass die ‚Zeitenwende‘, von der er im Bundestag sprach, auch eine für die EU ist, hat er nicht erkannt.

Die EU hat alle ihre zentralen Versprechen gebrochen: Stabile Währung, florierender Arbeitsmarkt und Wohlstand für alle, sichere Außengrenzen, Schutz der Rechtsstaatlichkeit, Frieden in und an den Grenzen der EU, Lösung überstaatlicher Probleme, beispielsweise bei der Energieversorgung. Nichts wurde gehalten. Stattdessen erleben wir weite Verarmung durch Inflation und Energiepreise, extreme Jugendarbeitslosigkeit, ungebremste Migration und eine EU, die trotz aller Beschwörung von Rechtsstaatlichkeit ihre eigenen Verträge permanent verletzt. Und zu all dem kein Wort von Olaf Scholz.

Stattdessen fabuliert er über die EU-Aufnahme von Georgien und Moldawien, als reiche ein Krieg im Osten noch nicht. Ausgerechnet der Kanzler der SPD, die sich massiv allen verteidigungspolitischen Notwendigkeiten versperrt und Deutschlands Verteidigungsfähigkeit unterminiert hat, will nun das jahrzehntelange Versagen der bundesrepublikanischen Politik dadurch kaschieren, dass er eine weitere Mammutaufgabe auf die EU ablädt - also auf jene EU, von der in der Ukraine-Krise so wenig zu sehen und hören ist wie von Scholz selbst!

Scholz hätte sagen müssen: Wenn die EU-Kommission jetzt nicht endlich liefert, werden sich immer mehr Staaten fragen, warum sie überhaupt dazugehören - abgesehen von der Möglichkeit, sich an Deutschland zu bereichern.

In den Niederlanden gehen die Bauern seit Wochen gegen die EU auf die Straße. Das ist erst der Anfang. Auch in vielen anderen EU-Ländern gärt es. Die Zeitenwende ist da. Nur Scholz sieht sie nicht, und Antworten hat er keine - das wurde in Prag überdeutlich. Aber egal, was er sagt oder nicht sagt: Stattfinden wird die Zeitenwende in der EU, ob mit oder ohne ihn.“

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English:

EU-speech: Tides are turning without Olaf Scholz

Commenting on German Chancellor Olaf Scholz's supposed 'keynote address' in Prague today, Nicolaus Fest MEP, AfD leader in the EU Parliament, declared:

“Chancellor Olaf Scholz failed to say anything fundamental in his keynote speech.

Instead of taking a stand on the pressing problems in the EU, he repeated the old left-wing mantra: more EU, less national sovereignty, more enlargement, less democracy.

The EU has broken all of its central promises: a stable currency, a flourishing labour market and prosperity for all, secure external borders, protection of the rule of law, peace in and at EU borders, solutions to supranational problems – not least in energy supply. Nothing was delivered.

Instead, we witness wide impoverishment because of inflation and energy prices, extreme youth unemployment and unchecked immigration. The EU, despite its invocations on the rule of law, permanently violates its own treaties. Not a word about this from Olaf Scholz. He babbled about Georgia and Moldova EU admission. As if one war in the East were not enough.

Of all people, the SPD chancellor has no clue. He massively obstructed all defence necessities and undermined Germany's defence capability. He now wants to conceal the decade-long failure of the Federal Republic policy. He wants to offload another mammoth task onto the EU, which has done so little in the Ukraine crisis, like Scholz himself!

Scholz should have said: If the EU-Commission does not finally deliver now, more and more states will ask why they belong to the EU at all – except perhaps for enriching themselves at the expense of Germany. Germany loses 15.5 billion euros every year to the EU. This sum is generated in Germany, and fizzles out somewhere in the EU because of the block's gigantic money transfers.

In the Netherlands, farmers have been taking to the streets against the EU for weeks. This is only the beginning. Wrath is bubbling up in many other EU countries. Here is the real turning point, only Scholz fails to see it. He has no answers – that became abundantly clear in Prague. But no matter what he does or doesn't say, a watershed will take place in the EU, with or without him.”

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Français:

Discours sur les principes de l'UE : un changement d'époque sans Olaf Scholz

Nicolaus Fest, chef de l'AfD au Parlement européen, a déclaré à propos de l’allocution solennelle du chancelier allemand Olaf Scholz à Prague aujourd'hui :

"Olaf Scholz a tenu un discours en grande pompe sans dévoiler d’éléments fondamentaux.

Au lieu de prendre position sur les problèmes urgents de l'Union européenne, il a répété le vieux mantra de la gauche : plus de pouvoirs à Bruxelles, une « souveraineté européenne » à la place de la souveraineté nationale, augmenter le nombre d'États membres grâce aux élargissements, moins de démocratie.

Le chancelier allemand n'a pas compris que le « changement d'époque » incarne également une mutation du fonctionnement interne de l'Union européenne : c’est le nécessaire retour de la souveraineté nationale, au lieu d’une « souveraineté européenne » futile et nébuleuse.

L'Union européenne a rompu toutes ses promesses principales: une monnaie stable, un marché du travail florissant et la prospérité pour tous, des frontières extérieures sûres, la protection de l'État de droit, la paix en Europe et à ses frontières, la résolution des problèmes supranationaux, par exemple en matière d'approvisionnement énergétique. Rien n'a été tenu.

En revanche, nous assistons désormais à un appauvrissement national et à la perte du pouvoir d’achat individuel dû à l'inflation et aux prix de l'énergie, à un chômage extrême des jeunes, à une migration sauvage et à une Union qui, en dépit de toutes ses invocations de l'État de droit, viole en permanence ses propres traités. Le chancelier allemand n’en dit mot.

Cependant, il fabule sur l'adhésion de la Géorgie et de la Moldavie à l'Union, comme si une guerre à l'Est ne suffisait pas.

Après s’avoir opposé massivement à la modernisation continue de la défense allemande, le chancelier du parti socialiste phantasme maintenant sur une défense aérienne commune pour dissimuler ainsi l'échec évident de la modernisation de l’armée allemande depuis des décennies.

Le chancelier allemand ne défend pas les intérêts allemands. L'Allemagne perd chaque année 15,5 milliards d'euros à cause de l'Union européenne. Ce montant énorme est généré en Allemagne mais s'évapore quelque part dans les États membres en raison de la gigantesque distribution de l'argent au sein du bloc géré par la Commission. Scholz aurait dû avertir de la sorte: « si la Commission n'agit pas maintenant, de plus en plus de États membres se demanderont pourquoi ils font partie de cette Union, ne fût-ce que pour s'enrichir sur le dos de l’Allemagne ». Mais au lieu de défendre les intérêts allemands dans le domaine fiscal, il promeut le vote majoritaire au Conseil contre le vote à l’unanimité, et facilite ainsi l’emprise, par l’Union, sur le budget allemand.

Aux Pays-Bas, les agriculteurs sont dans la rue depuis des semaines contre l'Union européenne, sur fond d’une politique agricole qui déraille. Ce n'est que le début. En Allemagne et en France comme dans de nombreux autres États membres de l'Union, gronde une population mécontente. Le « changement d'époque » invoqué par le chancelier allemand est tangible. Seul Scholz n’en discerne pas les raisons et les responsabilités, et il n'a pas de réponses. C'est apparu clairement à Prague.

Mais peu importe ce qu'il dit ou ne dit pas : le changement d'époque aura lieu dans l'Union européenne, et ce sera sans lui. Le chancelier allemand Olaf Scholz incarne la génération de représentants politiques qui est responsable des manquements de l’Union aujourd’hui. Il ne peut se positionner en réformateur. Cependant nous le pouvons : « Quand, si ce n'est pas maintenant ? Qui, si ce n'est nous ? »"

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